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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 16:46

               Si l’homme n’a pas d’instinct suffisant pour le guider sûrement, s’il est mortel et doit s’affirmer par la volonté, il semble nécessaire qu’il travaille, ce serait même sa liberté même que d’agir ainsi. Or on constate pourtant que l'homme cherche à échapper au travail et qu’il est aisément paresseux. Comment comprendre ce qui semble être une contradiction pratique ?


     L’homme cherche-t-il en fuyant le travail à fuir son humanité et sa liberté ? L’humanité serait-elle quelque chose de trop difficile pour l’homme ? Est-ce l’individu qui cherche à échapper aux exigences du genre humain ?  Faut-il y voir un désir légitime qui pourrait s’accorder à la raison ou une folle passion ? S’agit-il d’échapper aux aspects laborieux et contraignants du travail pour n’en garder que l’aspect créatif, l’œuvre, la libre expression ?


    S’agit-il enfin d’échapper au travail en le contournant, l’évitant, ou au contraire en le traversant, de sorte qu’on échapperait au travail par le travail ?


     Derrière toutes ces questions se pose la difficulté du rapport de l’homme à sa propre liberté : travaille-t-on pour travailler ou pour jouir des fruits de son travail ? Espère-t-on par-là s’auto-suffire ou simplement participer à sa propre construction, de sorte qu’on ait mérite et dignité à être qui on est ? Rien n’est très clair sur les limites, entre travailler trop ou pas assez, quelle est la juste mesure ? La difficulté est de saisir comment le travail peut être nécessaire à la liberté sans être suffisant. S’il est nécessaire, pourquoi n’est-il pas suffisant ?  S’il n’est pas suffisant, pourquoi est-il nécessaire ? Pour satisfaire des besoins vitaux, ou par un désir distinct du besoin ?

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commentaires

R
Réflexions complètement stériles, d'une inutilité crasse.<br /> Comme si travailler faisait de l'être humain une créature meilleure...<br /> <br /> On serait bien mieux à vivre comme les animaux, au jour le jour, dans la nature !<br /> Bien loin de tout le vacarme de cette prison sociale qu'on appelle la "civilisation"...<br /> Cette même civilisation qui asservit les sauvages d'Afrique, anéantit les amérindiens, pousse les derniers nomades au retranchement et contraint ceux d'Europe à vivre en parasites sur ses détritus.<br /> Aujourd'hui, tout appartient à cette "civilisation", la moindre parcelle de terre appartient soit à un propriétaire soit à un état et il est devenu impossible de vivre hors du système, à moins de vivre illégalement comme squatteur ou d'aller crever de froid en Antarctique (et encore, je suis sûr qu'il y a des règlementations à propos du camping sauvage là-bas aussi). <br /> <br /> Donc votre concept d'humanité par le travail, vous pouvez le fourrer dans votre fondement.<br /> <br /> Le travail ne nous a mené à RIEN !<br /> Au néant !<br /> <br /> Et les générations futures vont le voir quand cette civilisation va s'effondrer comme un château de cartes lorsque la planète saturera de toute cette surproduction polluante.<br /> <br /> Toute cette merde n'est que vanité !
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M
commentaire agressif et irrespectueux... par contre sur le fond j'aime les idées que vous mettez en avant. votre colère (ou en tout cas votre rejet total et sec) vous rend créatif. j'aime votre radicalité. au fond de nous meme nous savons que vous avez au moins en partie raison. après je pense qu'il y a du bon aussi dans l'article de l'auteur... il se pose des questions intéressantes. il vit différemment le monde que vous.
I
tu écris ce message avec un pc créé grâce a la civilisation donc tu en es victime toi aussi.